Les recherches paléoanthropologiques et paléopathologiques de ces dernières années développées par Djillali Hadjouis au sein du Laboratoire départemental d’Archéologie du Val de Marne ont livré des résultats originaux. Refusant l’isolement et l’enfermement qu’adoptent certaines disciplines des Sciences de la vie et des Sciences de l’homme, Philippe Andrieux et Djillali Hadjouis ont réussi ce pari en intéressant et en intégrant différentes institutions de recherche et de santé publique aux programmes patrimoniaux et de recherche du laboratoire départemental (orthodontie, orthopédie dento-faciale, missions bucco-dentaires, radiologie numérisée, paléopathologie dentaire et osseuse, paléoanthropologie funéraire, paléontologie), ainsi que le lancement de programmes communs avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale et plusieurs autres de pays étrangers. Ces nombreux travaux ne pouvaient se concrétiser sans les appuis et les soutiens constants de Michel Germa, Président du Conseil général du Val de Marne et de l’ensemble du Conseil général. La proposition du thème de ce colloque devait s’articuler autour du pourcentage élevé de dysharmonies de croissance, de malocclusions, des différentes lésions vertébrales, en relation ou non avec les asymétries cranio-faciales, des architectures du crâne et de la face au cours de l’évolution et du développement. Les différentes contributions font le point sur les toutes dernières techniques utilisées en paléontologie humaine et en paléoanthropologie, en odontologie et en anthropologie médico-légale.